Plusieurs millions de salariés exercent l‘essentiel de leur activité dans un bureau, le plus souvent assis devant un ordinateur. Si les risques professionnels liés au travail de bureau sont moins visibles, ils ne sont pas absents et nécessitent des mesures de prévention adaptées.
Les principaux risques
Peu visibles, les risques professionnels sont présents dans le travail de bureau et concernent l’ensemble des salariés. Les chutes et les manutentions manuelles (port de charges, efforts physiques…) constituent les principales causes d’accidents. Les troubles musculosquelettiques (ou TMS) et les lombalgies représentent quant à eux la très grande majorité des maladies professionnelles recensées. L’activité elle-même ou l’organisation du travail, des locaux (open-spaces), mais également les situations de harcèlement ou de violences peuvent exposer les travailleurs à des risques psychosociaux (stress, burnout…).
Le comportement sédentaire au travail
Toutes les positions statiques de travail sont néfastes dès lors qu’elles sont prolongées, mais le maintien de la position assise l’est encore plus car elle peut être à l’origine d’un comportement sédentaire. Celui-ci se définit par une position assise (ou allongée), en situation d’éveil, avec une dépense énergétique inférieur ou égale à 1,5 fois celle de repos.
Prolongé, ce comportement sédentaire engendre divers effets sur la santé. Outre les troubles musculosquelettiques, il peut aussi être à l’origine d’atteintes à la santé mentale, de diabète de type 2, d’obésité, de pathologies cardiovasculaires, …
Agir en prévention
Tout employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses employés (Article L4121-1 du code du Travail). Il est donc tenu d’évaluer les risques auxquels sont soumis ses salariés (en les associant à la réflexion) (Article L4121-3 du code du Travail).
Les résultats de l’évaluation des risques doivent être formalisés et consignés dans le Document unique.