Lombalgies et cervicalgies, syndrome du canal carpien, tendinites… Les troubles musculo-squelettiques représentent la majeure partie des maladies professionnelles reconnues par la Sécurité sociale.
Parfois, le travail, ce n’est pas la santé ! Dans le monde professionnel, on entend de plus en plus parler des troubles musculo-squelettiques ou TMS, qui lèsent les articulations, les tendons, les nerfs et les muscles. Les membres supérieurs sont les premiers concernés, mais tout l’appareil locomoteur est susceptible d’être affecté par ces diverses pathologies.
D’abord transitoires, elles peuvent devenir irréversibles et handicapantes si elles sont négligées. En 2015, elles représentaient ainsi 87 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général de la Sécurité sociale.
Lombalgies et cervicalgies ; syndrome du canal carpien qui paralyse le poignet ; tendinites du coude et de l’épaule ; inflammation de la bourse séreuse (hygroma) du genou… Certaines atteintes peuvent être spécifiques à certains métiers. L’hygroma affecte ainsi les plombiers et carreleurs qui travaillent à genoux. Les tendinites du coude et de l’épaule touchent les salariés qui effectuent des gestes répétitifs des bras comme les caissières ou les ouvriers sur ligne de production.
Tout le monde est concerné
L’article R4541-8 du code du Travail stipule bien que la formation est obligatoire pour toute personne effectuant des manutentions manuelles. Cela concerne aussi bien le personnel de terrain que le personnel de bureau, les risques sont différents mais bien réels.